Un atelier de haut niveau financé par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, en collaboration avec le ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable et le ministère de l’Agriculture va se tenir du mercredi 3 au jeudi 4 septembre 2014, au VITIB, à Grand-Bassam, pour la mise en place du cadre juridique relatif à l’accès et au partage des avantages de l’utilisation des ressources phytogénétiques.
D’après une note d’information du ministère de l’Agriculture transmise mardi à l’AIP, cet atelier est organisé à l’intention des responsables techniques institutionnels des parties prenantes. Il précède un deuxième atelier prévu dans le courant de ce mois de septembre, à l’intention des décideurs.
L’objectif est de permettre la participation effective des parties prenantes institutionnelles et techniques pour faire des propositions, en vue de renforcer le contenu du projet loi en cours d’instruction, pour doter la Côte d’Ivoire d’un instrument juridique permettant de promouvoir la conservation et l'utilisation durable de ses ressources et de leur biodiversité; et de protéger les droits des communautés locales sur ces ressources.
A l’issue de ces deux ateliers de haut niveau, le ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable devra signifier au secrétariat du Gouvernement, toutes les observations faites par les parties prenantes, de manière à être intégrées au projet de loi en cours d’instruction.
Aussi, cet atelier contribuera-t-il à doter la Côte d’Ivoire, dans le cadre de la feuille de route du ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, d’une Autorité nationale compétente et d’un Comité national des ressources phytogénétiques pour une gestion rationnelle de ces ressources, en vue d’un meilleur partage des avantages découlant de leur utilisation.
La Côte d’Ivoire a signé et ratifié un certain nombre de textes internationaux en matière de biodiversité, d’environnement des ressources génétiques dont la Convention sur la diversité biologique (CBD) et le Traité international sur les ressources phytogénétiques (TIRPAA).
Ces instruments ont mis en place des outils de mise en œuvre dont le protocole de Nagoya, en ce qui concerne la CBD et le Système multilatéral d’accès et de partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources phytogénétiques, pour ce qui est du TIRPAA.
Relativement à ce dernier, le ministère de l’Agriculture a bénéficié de la part de Bioversity International, d’un financement pour la conduite d’un projet portant sur « le renforcement des capacités nationales pour la mise en œuvre du traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture et de son système multilatéral d’accès et de partage des bénéfices ».
(Source: AIP)
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